Le steampunk peut être rattaché au genre plus générique de l’uchronie, qui présente une version de l’Histoire alternative, à partir d’un événement qui en aurait profondément modifié le cours. Les livres steampunk prennent généralement pour cadre un 19e siècle alternatif (très souvent le Londres victorien mais pas uniquement) dans lequel des technologies dérivées de la machine à vapeur (steam en anglais) ont permis des avancées considérables, voire fantasmées (-punk pour ce côté « rétrofuturiste ») pour l’époque. Ce n’est pas l’unique caractéristique du steampunk, qui réunit aussi des éléments propres aux genres de la fantasy (présence d’éléments magiques, d’autres races que les humains etc) mais aussi du fantastique (sciences occultes par exemple pour le cas de Sherlock Holmes). Enfin, pour compléter le tableau, le steampunk n’a que faire des frontières thématiques et s’y côtoient donc les personnages historiques réels et des figures fictives.
On englobe dans cette catégorie d’autres romans dérivés qui ne se fondent pas que sur la technologie de la vapeur, mais sur d’autres matériaux qui permettent d’arriver à un avancement technologique (par exemple le sélénium dans le livre Celestopol 2022 de Emmanuel Chastellière).
Les livres steampunk (ou dérivés) se multiplient ces dernières années, et on citera avec plaisir des ouvrages comme Vaisseau d’Arcane de Adrien Thomas ou encore le cycle Le Paris des Merveilles de Pierre Pevel. On recommandera également les Anthologies de nouvelles steampunk parues aux éditions Oneiroi !
