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En l’an 3005, une équipe de recherche est envoyée sur Mars. Mais, alors qu’ils reviennent sur Terre, leur appareil s’abîme en mer et le corps de l’un d’eux est retrouvé flottant dans l’atmosphère et atteint d’un étrange virus. Six mois plus tard, l’agent Zoichi Kanoe est envoyé par la Toa Industries sur l’île artificielle de 9JO, où il découvre une population ravagée par le virus. Ce dernier aura d’ailleurs infecté toute la planète d’ici une quinzaine d’heures. Zoichi aura-t-il encore le temps de trouver et protéger des gens immunisés ?
Après Blame Deluxe et Blame 0 Deluxe, la réédition de l'œuvre de Tsutomu Nihei se poursuit en grand format. À la fois graphiquement vertigineux et visionnaire, Biomega Deluxe saura trouver une place de choix dans les bibliothèques, avec une série complète en seulement trois tomes.
Biomega fait son grand retour ! Dans un format plus imposant, avec seulement 3 volumes au lieu de 6, une nouvelle jaquette et une traduction « harmonisée », préparez-vous à plonger dans l'univers de T. Nihei.
Biomega se présente comme une course effrénée contre la montre. Un virus transforme la population humaine en morts-vivants. Une organisation secrète nommée DRF voit là une opportunité d'aller de l'avant pour l'humanité (la survie des plus adaptés). Mais il y a Zoichi, l'homme à la moto, qui parcourt des kilomètres à la recherche de personnes immunisées. Il finit par en trouver une... mais étant donné qu'il n'est pas le seul sur le coup, il doit la libérer et utiliser son arme à feu. La partie ne sera pas de tout repos, mais en tant qu'être synthétique, il peut travailler plus de 35 heures par semaine.
Nous sommes donc entraînés dans une histoire où l'on croise différents agents tels que Zoichi, des inspecteurs peu sympathiques et des personnages qui ne survivront que quelques planches... Lorsque la fin du monde est proche, il est difficile de s'attacher aux personnages et de voir le temps passer, car tout se déroule très rapidement. Il faut dire que nous sommes en 3005, et les vitesses sur la route feraient pâlir les pilotes de Formule 1 ! Ne tentez pas de reproduire cela chez vous !
Biomega mélange de nombreux éléments que l'on retrouve dans les autres séries de Nihei, mais ici le récit est moins cryptique que Blame ou Abara. On en prend toujours plein les yeux grâce au talent de Nihei, que ce soit pour les prouesses architecturales ou la clarté avec laquelle il dépeint des scènes d'action se déroulant à toute vitesse. Et je ne parle même pas des pages d'ouverture de chapitre, dont certaines mériteraient d'être encadrées.
De plus, vous pourrez vous amuser à repérer des références à d'autres œuvres (comme L'Île des morts, Mad Max...) et découvrir de petites touches d'humour qui adoucissent un récit qui n'est guère optimiste. Alors même si l'année 3005 ne ressemblera probablement pas à cela, concluons en quelques mots : en route pour Mars et plus loin encore !
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